Les habitudes résistent...

Salut les stre-mons !

Comme on dit chez moi "c'est pas les idées qui manquent". C'est le temps. Et je crois qu'il est grand temps d'en parler, des idées ; on a le temps.

Vous connaissez tous, chers amis, mon goût prononcé pour les fêtes démesurées, style versaillais avec tout de même moins de cheveux, tous habillés ou nus dans le parc somptueux (car tondu) d'un château, sirotant allégrement des boissons tâchantes et forte odorantes, en se régalant de quelques morceaux choisis d'une viande trop jeune pour être du mouton, cuite à l'aide d'un moteur de deudeuch, le tout dans une ambiance de fête et d'amicalité conviviale entre amis. Vous reconnaissez également mon amour des néologismes niais et des phrases à rallonge.

C'est pourquoi, je tiens à vous confirmer pour certains et à vous annoncer pour d'autres que ce moment est proche. Nous organisons une barnitzva géante, un grand concours de méchoui et de côte du Rhône :

Du samedi 3 juillet midi au dimanche 4 juillet point d'heure

A Malange (397oo)

Le cadre de notre chez nous conviendra parfaitement. Côté organisation, on refera dans le rock'n'roll, mais avec l'électricité. Imaginez un peu... Malange, son château, son parc, 60 personnes, certains soûls d'autres moins, un soleil magnifique, des gens qui viennent d'avoir 40 ans la veille, des musiciens, des enfants dont des prémas, du vin, du pain, du méchoui, des guitares, des salades de riz,... J'en passe, la liste est longue.

Là, vous vous dites :"c'est bien beau son histoire, mais où c'est qu'on dort ?"

Réponse : au château bien sûr. Ou plutôt dans le parc du château. Vous avez tous une tente qui traine dans le garage pour ce genre d'occasion. C'est le moment de la dépoussiérer. Pour d'autres, le gîte sera offert en dur, avec cheminée ouverte ou à l'étage avec cheminée fermée, ou dans une bagnole (rock'n'roll).

Bien sûr, nous n'avons pas les moyens de Mme Boutin, nous nous devons donc de vous demander une participation en salades et en vin. La bête est offerte par Vladimir (une si récente tirelire, et déjà toute vidée...). Si le temps le permet, on sera bien. Si le temps est à l'orage, on sera bien quand même. Car, nous avons tout prévu, une solution de repli est envisageable. C'est moins rigolo pour le camping, mais on ne peut pas tout contrôler.

Si temps de chiasse, tous à la salle des fêtes ! Si temps moyen moins, tous sous le chapiteau de la mairie, si beau temps, tous en slip en chantant l'internationnale. Il est grand temps que mes voisins saisissent mon côté rouge vif. Ce sont tous des paysans de droite avec des tracteurs à 3oo ooo payés par l'Europe, qui crachent sur les gays et les pédés et les homossésuels et les noirs et les pauvres et les jeunes et les punks et les punks noirs gays au RSA qui jouent de la guitare pieds nus au lieu d'aller faire les moissons. Fégniasses de pauvres !

Nous n'acceptons des refus à cette invitation qu'en cas de décès et encore, le décès d'un vraiment proche. Le décès d'une personne de son entourage de plus de 43 ans sera considéré comme une excuse bidon et comme une peur de faire du camping ou de perdre aux boules contre le Manu en slip noir.

N'avez donc pas le choix. Vous êtes les bienvenus, nous vous attendons, mais faut confirmer par mail, ou par tel, ou par d'autres moyens (tracteurs, slips, etc.)

Vos cadeaux seront les bienvenus aussi : tracteurs, slips, tronçonneuses,...

Vous pouvez venir accompagné des personnes de votre choix. Préférence tout de même aux gays, noirs, punks, pauvres, gens peu vêtus à l'humour facile, moeurs légères ou/et députés, parisiens en tracteurs ou en slip.

Banzaï chez amis. Au 3 juillet au matin.

Nous trois. Jérôme Gaëlle et Vladimir.

PS : possibilité de rallonger le WE pour les amoureux de la nature, du vendredi soir au lundi matin.

Elizabeth, au plus bas d'inter...

Elizabeth B, invitée (très) spéciale d'inter pendant une journée. Qu'ai-je entendu ? Qui est capable de telles inepties ? Où va la morale ? Oh, mon dieu !

La très féministe Badinter m'a largement surpris. En même temps, je ne la connaissais qu'à peine, elle porte un joli nom, amplement empli d'histoire. Elle oppose ce qui ne l'est pas. Elle déclare brièvement (et c'est tant mieux) que la lutte continue. Là, je suis d'accord. Mais la chère dame ne s'arrête hélas pas là.

Je résume ce que j'ai compris. Elle vilipende l'homme qui soumet la femme, celle qui pond, celle qui voit sa carrière bloquée et ralentie par sa ponte, celle qui frotte. Moui, c'est vrai, ce n'est pas juste, l'équité, la parité ne sont pas respectées.

Elle prône, à mon avis, la femme libérale au lieu de la femme libérée. Pour elle, la grossesse est opposable à la liberté de la femme. Il ne faut pas allaiter (six mois de foutus pour la carrière), la leche league est un ramassis d'extrémistes conspuant contre toute prise d'autonomie de la femme, les écolos sont des salauds, les couches lavables ralentissent la carrière,...

Finalement, Zabeth veut un monde de femmes d'entreprise. Un peu comme au MEDEF. Chouette. Parizot, Badinter même combat ?

Surpris et déçu, me voilà beau Murabo !

L'autre imbesson...

On commence bien l'année. On prend les mêmes et on recommence. Prenons not'ministre de l'identité nationaliste. Lui, il a des idées. Un bien beau débat que le sien. Après lui avoir dit et redit que ce débat ne mènerait nul part, il avoue ces derniers jours que c'est une réussite. Il en est content, le con.

Bon, ben si Môssieu le ministre le dit. Dans ce cas, moi aussi, je m'en vais y participer avec un sondage sur ta gauche l'ami.

On ne va quand même pas reprocher à Môssieu l'envie de débattre, de discuter, d'échanger... Sur le site de l'identitude.gouv.fr, il y a là un beau ramassis de fachos, des amalgames à plus savoir quoi en foutre et des intellectuels de haut vol. Bref, des journalistes de minute.

Allez l'Ami, Banzaï quand même.

J'a pas trop changé...

Arkom...

Un an de pause. C'est long un an. On fait plein de trucs en un an. On bosse, si on veut, si on peut ; on bricole, on s'amuse, on se reproduit, on imagine que Johnny va se remettre vite et qu'il nous tarde sa toujours dernière tournée, on lit Pernoud, on relit des bédés, des romans qu'on redécouvre, on rencontre des gens, on en oublie d'autres, on revoit de vieux coupins, on reçoit des emails, on grossit, on viellit, on s'ennuie, on n'a pas le temps de dire ouf, parfois, on se repose,...

Et puis y a Sarkozy qui nous ennuie. Y nous les brise menu le nain, avec son top model et son fiston, tandis que revoilà Ségolène Royal en robe du soir. Dans le même temps on saccage à tour de bras tout ce qui a mis des lustres à se construire comme solidarité.

Et puis y a Frida, qu'est belle comme un soleil et qui prend du ventre à tour de bras et qui donnera naissance, prochainement, à un tout bel enfant.

Je reviens. Je ne sais pour combien de temps, mais j'a reviendu et c'est déjà ça.

Alors pour commencer, en cette période bénie de la noyel, je ne saurais vous recommander à tous, de prendre vos I phoune et de vous les mettre dans le cul !

Baraque...

Aux nouvelles, ils disent partout qu'Obama est d'origine française. Il serait un proche parent de Robert Hossein... C'est fou !

Il parait même qu'il a insisté hier, lors de son intronisation, pour que ce soit clairement nommé. Le fou ! Ce doit être le seul à brandir une telle fierté.

J'ai pas la télé, mais au poste, ils disent qu'il est noir. Mais voui, pis en 2o12 Harlem Désir sera candidat aussi !?! Pis quoi encore ? Arrêtons de rêver ! Pis Sarkouzy sort avec un top model pendant qu'on y est ! Et il veut réformer le mariage à Disney land !?!

N'importe quoi !

Moui...

Fait pas bon être palestinien en ces temps abracadabrantesques. Mieux vaut habiter Neuilly. Neuilly, belle bourgade de quelques milliers de (riches) habitants, située non loin de la capitale et de sa tour Eiffel, ses musées, ses palais, ses loisirs,...

Fait pas bon être juif non plus. Mais c'est toujours mieux que d'être palestinien. J'ai toujours peur d'écrire "juif" dans un texte. Peur d'être taxé d'antisémite sans doute. Or, "juif" n'est pas un gros mot. Tout dépend des qualificatifs associés. Si j'écris devant "le mot", par exemple, le qualificatif "meurtrier", ou pire "voleur", là, on peut très aisément me taxer de néo antisémite.

Par contre, devant palestinien, le terme "terroriste" ne choquera pas tant d'oreilles. Et pour cause, on associe beaucoup plus souvent ces deux termes (palestinien et terroriste) que juif et meurtrier. Dans les médias, cela va de soi.

Gare aux associations hasardeuses...

Pour l'oreille lambda, un palestinien terroriste relève de l'information, alors qu'un juif meurtrier relèverait plus du mythe. Je ne reviens pas sur ce vieux débat qui consiste à opposer antisémite et antisioniste. Oh pis si ! J'y reviens un instant.

L'antisémite pour moi, en ce qui concerne, peut être à tort, mes représentations, est celui qui considère le "juif" comme un danger pour lui, sa famille, sa patrie, etc. Il pense que le "juif" est voleur, mesquin, que c'est un être (et encore) sournois qui ne pense qu'à s'enrichir, qu'à prospérer jusqu'à marcher sur les autres. L'antisioniste n'est pas du même acabit.

Lui, penserait que le sioniste est obsessionnel : exister quitte à détruire, se développer au détriment de l'autre, du voisin, car il a souffert, car il a été victime, car il est mal aimé. L'antisioniste pense que le sioniste se sert de l'antisémitisme pour exister encore plus fort, pour crier et revendiquer son droit à l'auto défense !

Le droit de se défendre... Ca c'est beau. On m'attaque, je riposte. Le petit Momo lance un caillou sur ma Zx, je riposte : je coupe l'accès à la carrière. Et je le tue.

J'entendais le ministre de la guerre Israëlien (faut le faire quand même un ministre de la guerre) dire qu'une guerre était toujours sale. Il aura le prix Lapalisse 2oo9 ; je lui adjoins également le prix nobel de la paix.

Il est vrai que je ne parle pas du Hamas. Il est vrai que ce ne sont pas des saints et qu'on préfererait le Fatah. Mais...

Voir son père se faire humilier par quelques soldats, quand on a 10 ans, ca ne te forge pas à la démocratie, mais plutôt à la révolution.

Je pourrais encore développer avec les zidées qui me viennent, mais je n'ai guère le temps.

Prochainement.