mercredi 25 juin 2008

Hier...

Au début, ce fut assez étrange. Un peu tendu même. Puis vint le moment. Ma mie tendue, un ami déçu. Puis j'y étais. Un homme, une femme, un jury. Il y a eu des histoires de chiens (voui, il est difficile d'abandonner son chien), de lapins (voui , il est triste de voir les yeux d'un lapin au bord d'une route, pris dans les phares) et là, c'est à cet instant précis que tu te dis l'Ami :
"c'est long". L'approche psychanalytique est étrange et rend le temps long. A savoir !
Ensuite, tu crois que c'est long, mais ca va en fait très vite. C'est rapide comme dix calvas sur le coude. Le téléphone sonne, car le onzième calva t'a ralenti, tu décroches, on te dit que tout va bien, que tout roule, que tu peux être heureux.
Maintenant, je vais te décrire la suite comme je l'ai ressentie. Accroche toi l'Ami.
Tu marches, tu bois, tu parles, tu téléphones. Ya plein de monde. Ca va vite. Tu pleures, tu ris, tu fais rire, tu bois. En même temps, boire est ce que tu fais de mieux. Ca soûle. Ca ne pinaille plus, ca crie fort. Tu fais tes adieux en te disant que tu aimerais que le temps soit suspendu. Puis tu pars. Emu que tu es. Ces rencontres étaient belles.
Tu es chez toi. Ivre. Tu te dis que tu ne redescendras pas de si tôt.
Je n'irai pas au courrier ce matin. Je ne veux d'ailleurs pas entendre la mobylette du facteur. Tout retour à la réalité serait vain. Les factures ne seront pas réglées aujourd'hui.
En un instant tout a bousculé. En une affiche. En un coup de fil...
Je ne suis pas prêt d'oublier ces années, ces personnes. Aussi, je les en remercie. Merci à tous ceux qui m'ont accompagné durant ce festival.
Et il y a ceux qu'ont voudrait revoir très vite.

mardi 10 juin 2008

Louiv...une limace en loucedé...

Avant tout, je tiens à vous faire part, tel l'enfant (pervers polymorphe cela va de soi), d'une expérience ô combien dégueu.

Mon jardin est soumis à de monstrueuses invasions et autres attaques de limaces chaque nuit. La limace, c'est pas bien beau, c'est crado au toucher, c'est con (d'où l'expression "con comme une limace") ; bref, la limace n'a aucun intérêt ni écologique (il me semble, mais je peux me tromper) ni esthétique.

J'ai d'abord entouré mon jardin d'une barrière de cendres. La limace, telle l'affamée prédateur de choux, qui se lance à l'assaut d'une salade, n'écoutant que son appétit, va devoir traverser ce rideau de cendres. Lorsqu'elle est en contact direct avec la cendre, la limace va devoir secréter et secréter encore et encore jusqu'à en sécher. C'est beurk, mais efficace.

Et là, tu te dis " oh, c'est cool, t'as plus d'ennui avec les limaces !". Tu te trompes l'Ami... Car ce remède est efficace en Patagonie, au Texas, à Cannes ou Barcelonne. Mais nous vivions (les limaces, ma douce et moi) dans une région où l'automne n'est jamais vraiment terminée, où la pluie n'en a jamais vraiment fini...

Cette pluie gâche donc tout rêve de jardin à la française ou à la moi-même. Et là tu me dis :" il te faut acheter cher ami, un anti limace bio ; véritable coupe-faim qui pousse la limace à se retirer de la vie prédatique en allant se dessécher dans son terrier, telle la limace qui se cache pour mourir".

Voui je suis d'acord avec toi, mais je n'en ai pas trouvé, et arrête un peu de me couper comme ça, c'est désagréable ; je termine juste.

En discutant avec mon voisin (égalité : un cubi partout), j'ai appris que si tu déposes un grain de gros sel sur une limace, ce grain de sel agit comme un acide ultra puissant , et traverse littéralement la limace. J'ai donc essayé... C'est pas beau ni à voir ni à faire. Juste histoire de torturer une limace, ou deux, bon trois maxi...en loucedé.

Belle transition pour te parler l'Ami de ce terme de loucedé. On aurait été tentés de l'écrire en l'anglicisant ainsi : losseday ou encore loosedé,...

Nan l'Ami ; il nous faut écrire loucedé : loucedé ! Ce terme vient du langage louchebem. Késako ? C'est l'argot des bouchers. On procèdera ainsi : prenons un exemple...

Fou : on enlève la première lettre du mot ; on la place à la fin du mot ; et on ajoute TOUJOURS un L au début du mot. C'est complexe, mais tu vas comprendre. Notre mot Fou se trouve transformé de la sorte : fou--ouf--louf ; Fou devient louf, qui a donné plus tard loufoque.

Second exemple : boucher (pas le verbe) : oucheb--loucheb--louchebem. Voui, on rajoute un pitit truc joli à la fin pour faire joli.

C'est dingue internet. En deux minutes de lecture, tu peux apprendre deux choses : la première chose est l'argot des bouchers ; ainsi tu ne feras plus de fautes d'orthographe en écrivant louedé et tu paraitras vachement cultivé dans les soirées, ou moins con, c'est au choix ; et la seconde chose apprise et intégrée est le fait que j'aime à torturer les limaces, donc que je suis un tantinet sadique.

mardi 3 juin 2008

C'était mieux avant...



J'ai reçu ça, effectivement,c'était mieux avant...